Je vais exposer simplement ce que les panelistes ont dit à cette conférence. Vous pourrez ensuite continuer le débat et ajouter des informations complémentaires...
Daniel Bernier, agronome, représentant de l'Union des Producteurs Agricoles:
-Dans les années '80, les agriculteurs ont pris conscience de l'impact qu'ils ont sur l'environnement. Mais dans les années '90, la mondialisation est venue mettre de la pression sur eux. L'environnement est vite devenue une préoccupation moins urgente.
Yvon Pesant, représentant de la MAPAQ (ministère de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec):
-les champs sont de plus en plus résistants aux pesticides/insecticides/etc...
-il y a moins de 2% d'agriculteurs/éleveurs au Québec
-en majeure partie, les agriculteurs conventionnels sont pour les OGM
-voir le site
www.ogm.gouv.qc.ca pour des renseignements et poser des questions à ce sujet
Louise Vandelac, enseignante à l'UQÀM en écologie et en sciences sociales:
-l'agriculture est une responsabilité collective
-on est pour la vertu, mais quand vient le temps de choisir entre le bio/artisanal et le conventionnel, les gens vont vers ce qui est moins cher...
-il faut avoir une approche écologique, et pas nécessairement biologique
-avoir une agriculture de proximité
-en ce moment il y a une agriculture basée sur 4 OGM : soya, maïs, canola, coton.
M. Ouellette, représentant et partisan des OGM (organisme génétiquement modifié):
-les OGM sont les outils pour augmenter le rendement des productions et l'amélioration des cultures
-l'avenir nous réserve 2 choix quant à savoir ce qu'il adviendra des cultures *les OGM ou *la disparition des espèces
Quelques renseignements supplémentaires amenés par l'auditoire et les panelistes:
-Loblaws, Sobeys, Métro contrôlent 96% du marché de l'alimentation
-on produit seulement 20% de notre consommation de boeuf
-dans l'exemplaire du journal "La terre de chez nous" de 1956, il y a des solutions pour une agriculture écologique
-la culture au Québec se divise ainsi: *2/3 animale; *1/3 végétale
-Exemple: à St-Marcel-sur-Richelieu, il y a les plus grandes terres agricoles, mais c'est la municipalité la plus pauvre. Pourquoi ses habitants, entourés d'abondance alimentaire, n'ont même pas les moyens de bien se nourrir et avoir accès à de la nourriture de qualité?
Je laisse place à des revendications, remises en question, prises de conscientisation, entrée d'informations,...