slow food

Ok, je sais pas si c'est approprié, mais je ne peux m'empêcher de vous parler d'un petit restaurant tout à fait adorable que nous avons découvert Michael et moi. Ca s'appelle "Tibet libre" et c'est sur Beaubien. Une partie des profits va au comité Canada Tibet qui travaille à aider la cause tibétaine. Il s'agit de "slow food" et on y mange de la pizza végétarienne ou végétalienne qui goûte l'amour comme ça se peut pas. Je ne sais pas s'ils utilisent des aliments locaux dans leur cuisine, mais si vous avez envie d'une pizza, vaut mieux encourager ce petit resto qui met de la couleur dans le quartier... Après tout, c'est quand on prend le temps pour manger qu'on a le temps de penser à ce qu'il y a dans notre assiette!

Manger dans un petit resto tibétain ne s'inscrit pas, en effet, à 100% dans une démarche pour s'alimenter de façon locale et abordable (les restos, c'est cher).

Ceci dit, je ne crois pas non plus qu'il soit pratique ni même souhaitable de chercher fanatiquement à s'alimenter à 100% local alors que l'on vit dans une ville cosmopolite de réputation internationale comme Montréal !

La redécouverte de notre terroir n'interdit pas la découverte de celui des autres peuples. Je crois que le sens de notre action n'est pas d'opposer notre terroir à celui des autres, mais bien d'opposer le terroir des peuples à la mondialisation aveugle de la production alimentaire. Découvrir la spécificité des autres peuples nous mène naturellement à découvrir notre propre spécifité.

Je crois que l'ouverture aux autres nations est très saine. Tant que cette solidarité ne se transforme pas en dépendance économique !