jepermaculture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
jepermaculture

recherche d'aliments locaux sains abordables
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 ville/campagne

Aller en bas 
AuteurMessage
Marie-Andrée
Rang: facilitateur
Marie-Andrée


Nombre de messages : 101
Age : 45
Localisation : montréal
Date d'inscription : 01/08/2005

ville/campagne Empty
MessageSujet: ville/campagne   ville/campagne EmptyJeu 8 Déc à 9:48

Manger local à la campagne, est beaucoup plus facile qu'à la ville. En régions, il y a les terres, les fermes, les élevages, les forêts, les cours d'eau,... Donc un accès à la nature pour se nourrir, cultiver, chasser, pêcher,... Mais aussi, et ce qui est le plus important, le partage entre les gens et ceux qui produisent la nourriture. Cela se fait encore et ce n'est pas en voie de disparition, les gens s'entraident (même si on me dit que c'est illégal): le voisin donne des oeufs en échange du lait, l'autre prête une terre agricole en échange de déneigement l'hiver; c'est la même chose avec les produits de la pêche/chasse/cueillette/récolte. Et ce ne sont pas juste les gens pauvres qui s'aident, mais tout le monde. Car tout se sait dans un village...On ne laisse pas quelqu'un dans le besoin. J'ai vu ça régulièrement, et non pas des exeptions, en Gaspésie, Bas-du-Fleuve, les Bois-Francs, en Outaouais, Abitibi, Basse Côte-Nord, Témiscouata. J'ai de la famille et des amis un peu partout dans ces régions, et je peux vous dire que c'est une réalité. En campagne, les gens prennent encore de l'importance à faire leur pain, leurs conserves, faire un jardin, aller chez le voisin pour aider...et là je ne parle pas seulement de ceux qui habitent dans des rangs, mais dans les petites villes/villages. Et quand ils vont à l'épicerie, ils se soucient davantage de demander la provenance des aliments.

Souvenez-vous qu'ici la ville a surtout été conçue pour le commerce. Les jeunes habitants se sont par la suite empressés de venir à la ville pour y faire de l'argent.
Cela n'a pas beaucoup changer: ici règnent les commerces, les banques, les attractions qui nous font dépenser de l'argent à tous moments (cafés, cinéma, musée, spectacles, magasins, etc...). Ceci étant dit, il n'y a rien de mauvais là-dedans. La culture intellectuelle a sa place (les festivals, la musique, la poésie, le théâtre ne manque pas non plus à la campagne). Mais nous vivons dans une société de consommation, et la ville est là pour nous encourager à la perpétuer.
Oui, c'est bien, il y a des centres d'entraide pour les pauvres, des organismes alimentaires, toutes les ressources sont là. Mais une sorte d'indifférence se sont accaparés des gens, ici. Cela va vous choquer, mais c'est vrai: nous allons prendre un thé, et de l'autre côté de la rue, il y a des itinérants. Que ce soit leur choix ou non d'être dans cette situation, en campagne, c'est quelque chose qu'on ne voit pas. Cet individu serait rapidement pris en charge.

Et en ville, nous n'avons pas toujours accès à de la nourriture de qualité: les épiciers n'aiment pas toujours se faire demander d'ou viennent leurs aliments, et ne sont pas prêts à acheter que local. La raison est évidente, trop de gens habitent la ville et il faudrait que tous les agriculteurs/éleveurs des alentours de Montréal, n'approvisionnent que Montréal pour que notre alimentation soit saine, locale et abordable.
Je suis un peu désolée de voir une telle différence entre la cité et les régions. C'est un vrai défi que de manger local à Montréal: des citadins font des jardins sur les toits, il y a les jardins communautaires, les marchés publics et des organismes qui tentent tant bien que mal de quémander des aliments sains. Mais il y en a toujours un en arrière qui pense à la cenne ou le prestige qu'il peut gagner en aidant. C'est une philosophie narcissique plutôt que bienfaitrice. Et les produits du terroir qui se vendent à des prix exorbitants (je pense à du vinaigre de pissenlit qui coûte 40$ le petit pot).

Je ne dis pas que le paradis est à la campagne et que le diable mène la ville: mais il faut se poser la question sur la VRAI utilité d'une ville, pour le bien commun à tous...

Que pensez-vous de tout cela? Avez-vous des solutions ou des bons mots d'encouragement sur s'alimenter à Montréal?
Moi je vais continuer cette recherche-action pour vérifier que rien n'est impossible...
Revenir en haut Aller en bas
Marie-Andrée
Rang: facilitateur
Marie-Andrée


Nombre de messages : 101
Age : 45
Localisation : montréal
Date d'inscription : 01/08/2005

ville/campagne Empty
MessageSujet: Re: ville/campagne   ville/campagne EmptyDim 18 Déc à 10:47

Je voudrais rectifier quelque peu mes propos, suite à ma conversation avec Monsieur Jean-Paul Faniel (Table de concertation sur la Faim).

Oui il y a de la PAUVRETÉ à la campagne, et c'est pour cela que les gens vont vers les villes, croyant avoir davantage de possibilité d'avoir un travail. Ce qui accroit la MISÈRE à la ville, plus de personnes dans le besoin s'y concentre. L'aide alimentaire est donc plus difficile à gérer.

J'ai quelques lectures à faire à ce sujet, j'y reviendrai...
Revenir en haut Aller en bas
 
ville/campagne
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Composter en ville
» Jardins communautaires/Jardins collectifs

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
jepermaculture :: Enjeux entourant les aliments d'ici/ Concerns, issues about local food-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser